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CONDAMNATION (m ne se prononce pas) n. f.
XIIIe siècle, condemnation. Emprunté du latin classique condemnatio, « sentence, peine », et, au figuré, « blâme ». Action de condamner ; résultat de cette action.
1. DROIT. Décision de justice qui oblige un plaideur à réparation ou qui inflige une peine à un prévenu. Condamnation à des dommages et intérêts. Condamnations aux dépens. Encourir une condamnation. Condamnation pour vol, pour meurtre. Condamnation à la prison, à mort. Condamnation à une peine afflictive, infamante. Condamnation par défaut, par contumace. Condamnation avec sursis. L'avocat général a requis une condamnation sévère. La cour d'appel a aggravé la condamnation. Une loi d'amnistie a pour effet d'annuler certaines condamnations. • Loc. vieillie. Passer condamnation, accepter d'avance que la partie adverse obtienne un jugement à son avantage et, fig., avouer qu'on a tort. Par méton. Amende ; peine à laquelle le coupable est condamné. Payer, acquitter le montant des condamnations. Subir, purger sa condamnation.
2. Fig. Le fait de blâmer quelque chose ; réprobation. La condamnation des abus. La condamnation des opinions adverses. Par ext. Le fait de démontrer, de mettre en évidence le caractère condamnable de quelque chose. Cet échec est la condamnation du système actuel.
3. Spécialt. Action d'interdire l'usage d'une issue. La condamnation d'une porte, d'une fenêtre.