| CONCURRENCE n. f. XIVe siècle, mais du XIVe siècle au XVIIe siècle, au sens de « convergence ». Dérivé de concurrent. ☆1. Compétition, rivalité entre plusieurs personnes ou groupes de personnes qui recherchent un même objet, un même avantage. Entrer en concurrence avec quelqu'un. Être, se trouver en concurrence. La concurrence sera vive pour obtenir ce poste. La concurrence entre partis politiques. La concurrence économique entre nations industrielles. ☆2. COMMERCE. Compétition entre plusieurs vendeurs pour attirer la clientèle. Le jeu de la concurrence. Une économie de libre concurrence, où joue librement la loi de l'offre et de la demande. C'est une branche commerciale où la concurrence est très vive. Vendre à des prix défiant toute concurrence, plus bas que les prix demandés par les autres. Soutenir la concurrence des industriels étrangers, être en mesure de vendre des produits de qualité comparable, à des prix inférieurs ou égaux aux leurs. Faire concurrence à quelqu'un, essayer de lui prendre sa clientèle. Ces deux restaurants se font concurrence. Par méton. Ensemble des commerçants concurrents d'un autre. La concurrence lui a fait perdre la moitié de sa clientèle. Par anal. La concurrence entre deux produits. - DROIT COMMERCIAL. Concurrence déloyale, par laquelle on tente d'attirer la clientèle d'une entreprise rivale en recourant à des moyens frauduleux. • Fig. et litt. Quand Balzac disait qu'il ferait concurrence à l'état civil, il entendait qu'il créerait dans ses romans des personnages aussi nombreux et aussi variés que ceux qui existent dans la société. ☆3. DROIT. Égalité de droit, de privilège, d'hypothèque entre plusieurs personnes sur une même chose. Exercer une hypothèque en concurrence. Venir en concurrence avec plusieurs cohéritiers. ☆4. Loc. prép. Jusqu'à concurrence de, jusqu'à atteindre le niveau de. Vous pousserez pour moi les enchères jusqu'à concurrence de dix mille francs. Rembourser tant par mois jusqu'à concurrence du montant de la dette, ou jusqu'à due concurrence. |