| COMMANDEMENT n. m. XIe siècle. Dérivé de commander. ★I. Autorité qui s'exerce sur autrui. ☆1. Pouvoir de commander. Avoir commandement sur quelqu'un (vieilli). Avoir le commandement de la garnison, des troupes, d'une escadre, d'un navire. Commandement territorial. Prendre, abandonner le commandement. Prise de commandement, cérémonie au cours de laquelle un officier est présenté par son supérieur à la troupe qu'il doit commander, et qui est invitée à le reconnaître comme son chef. Avoir le goût, l'habitude, le sens du commandement. Bâton de commandement, voir Bâton. Cette unité est placée sous son commandement. On lui a retiré son commandement. Poste de commandement (souvent abrégé en P. C.). Régiment de commandement et de soutien. Par méton. Le haut commandement, les plus hautes autorités de l'armée. Le commandement suprême. Un commandement unique assurera la direction des opérations. ☆2. Exercice même de ce pouvoir ; manière d'exercer l'autorité. L'habitude du commandement. Avoir le commandement dur, inflexible. Prendre le ton du commandement. Avoir une voix de commandement. Tempérer la sévérité du commandement par une attitude empreinte de bienveillance. ★II. Expression d'un ordre. ☆1. Ordre donné par celui qui commande. Commandement verbal, écrit. Transmettre un commandement. Obéir à un commandement. MILIT. Ordre bref donné à haute voix par un chef à ses soldats pour l'exécution d'un mouvement, d'une manœuvre. « À mon commandement ! » Dans l'ordre « En avant, marche », « en avant » est le commandement préparatoire et « marche » le commandement d'exécution. ☆2. DROIT. Exploit d'huissier mettant en demeure un débiteur, en vertu d'un jugement ou d'un titre exécutoire, de satisfaire à ses obligations ou engagements. Toute saisie-exécution doit être précédée d'un commandement. ☆3. RELIG. Précepte, règle de conduite. Les dix commandements de Dieu. Les six commandements de l'Église. Observer, transgresser les commandements. Par ext. Fam. Les commandements du bon conducteur. |