| COL n. m. XIIe siècle. Du latin collum, « cou », « goulot d'un vase », puis « passage entre deux montagnes », et, en bas latin, « col de la vessie, de l'utérus ». ★I. ☆1. Syn. ancien de Cou. En parlant de certains animaux. Le col d'un canard, d'un cygne. Un canard col-vert, voir Col-vert. • En parlant d'êtres humains. Expr. litt. Avoir un col de cygne, un cou long et flexible. Fam. Se hausser, se pousser du col, se donner de grands airs, chercher à se faire valoir. ☆2. Par anal. La partie étroite et allongée de certains récipients. Prendre une bouteille par le col. Un vase à long col. ☆3. ANAT. Segment étroit de certains os. Le col de l'humérus, du radius. Une fracture du col du fémur. Partie rétrécie autour de l'orifice d'entrée d'un organe creux. Le col de la vessie, de la vésicule biliaire, de l'utérus. ★II. Partie du vêtement qui recouvre ou entoure le cou. Le col d'un veston, d'un pardessus. Un manteau à col de fourrure. Un col tailleur, un col châle. Un col officier, un col marin. Un chandail à col roulé. Un col de dentelle, de mousseline, de velours. Col de chemise ou, ellipt., col. Élargir le col. Col à coins cassés et, ellipt., col cassé. Faux col, col de chemise rapporté, attaché à la chemise par des boutons. Expr. fig. et pop. Le faux col d'un verre de bière, la mousse qui couronne la bière. • Expr. fam. Saisir, attraper quelqu'un par le col, le prendre au collet, l'arrêter et le prendre vivement à partie. • Par méton. Un col blanc, un employé de bureau, de magasin. Un col bleu, un ouvrier d'usine. ★III. GÉOGR. Point bas, dépression d'une ligne de crête, permettant le passage d'un versant à l'autre d'une montagne, la communication entre deux vallées. Le col de Tende, le col de la Colombière. Les cols des Pyrénées. Atteindre un col. Par ext. La route qui passe par le col. Un col enneigé, fermé à la circulation, coupé par des éboulements. |