| CLERC (le c final ne se prononce pas) n. m. Xe siècle. Du latin ecclésiastique clericus, « membre du clergé », puis « lettré » en latin médiéval. ☆1. RELIG. CHRÉTIENNE. Celui qui est entré dans l'état ecclésiastique (par opposition à Laïc ou à Lai). Sous l'Ancien Régime, les clercs relevaient des tribunaux ecclésiastiques. ☆2. Par ext. Homme instruit. Survit dans l'expression Il n'est pas grand clerc en la matière, il n'y entend pas grand-chose. • Par ext. Intellectuel auquel on accorde une certaine responsabilité morale. • Titre célèbre : La Trahison des clercs, de Julien Benda (1927). ☆3. Employé d'une étude d'officier ministériel. Un clerc de notaire, un clerc d'huissier. Il m'a envoyé un de ses clercs. Le premier clerc, le principal clerc d'une étude. Expr. fig. et fam. Un pas de clerc, une faute grossière, une bévue due à l'inexpérience ou à l'imprudence. |