CHAPE n. f.
XI^e siècle, au sens de « manteau ». Du bas latin cappa, « sorte de capuchon », qui a pris le sens de « manteau à capuchon », puis de « vêtement de cérémonie des prêtres ou des moines ».
☆1. LITURG. Longue cape agrafée par-devant, que l'officiant revêt durant certaines cérémonies. Chape de drap d'or, de satin, de damas. Une chape brodée. La chape violette, blanche, noire. Chape rouge, chape à capuce doublé d'hermine, que portaient les cardinaux.
☆2. Par anal. TECHN. Ce qui recouvre, enveloppe, protège. Mettre la chape sur l'alambic. La chape d'une poulie, pièce en forme de « U » renversé, coiffant et retenant son axe. La chape d'une épée, la garniture de son fourreau. La chape d'un pneumatique, sa bande de roulement. La chape d'une voûte, l'enduit de mortier dont on recouvre l'extrados. Loc. fig. Chape de plomb, ce qui pèse, écrase, paralyse. La chaleur pesait comme une chape de plomb.