| CHÈQUE n. m. XVIIIe siècle. Emprunté de l'anglais check, tiré de to check, « contrôler », lui-même du français échec, le procédé de la souche ayant pour but premier de faire échec aux malversations sur les bons de trésorerie. Titre par lequel le titulaire d'un compte en banque donne l'ordre à son banquier de payer une certaine somme à son profit ou à celui d'un tiers. Chèque bancaire. Chèque postal, tiré par le titulaire d'un compte courant postal. Carnet de chèques ou chéquier, assemblage de chèques détachables. Payer par chèque. Tirer, émettre, libeller et, fam., faire un chèque. Endosser un chèque, le signer au dos en indiquant le nom de la personne qui en sera bénéficiaire. Déposer, toucher un chèque, le faire porter à son compte ou se le faire payer en espèces. Tirer un chèque sur Londres, payable à Londres. Chèque barré, portant au recto deux barres parallèles, qui ne peut être touché en espèces mais doit être viré sur un compte bancaire ou postal. Chèque au porteur, payable au porteur. Un chèque sans provision ou, fam., un chèque en bois, qui ne peut être payé faute d'un dépôt suffisant. Un chèque en blanc et, fig. et fam., donner un chèque en blanc à quelqu'un, voir Blanc. Chèque de voyage, titre d'une somme déterminée, émis par un organisme de crédit, payable dans une succursale de cet organisme, notamment à l'étranger. Chèque-restaurant, coupon d'une valeur déterminée, délivré par une entreprise à ses employés et accepté par les restaurants en règlement d'un repas. Des chèques-restaurant. |