| CANTON n. m. XIIIe siècle, au sens de « coin », puis terme de l'héraldique ; XVIIIe siècle, terme administratif. Emprunté de l'ancien provençal canton, « coin, angle », dérivé de can, « côté, bord » (voir Chant II). Au sens 4 (XVe siècle), emprunté du lombard cantone, « région (surtout montagneuse) ». ☆1. Vieilli. Partie d'un pays ayant un caractère propre. Un canton boisé, montagneux, aride. Les cantons voisins des frontières. ☆2. HÉRALD. Angle de l'écu ; pièce carrée occupant un angle de l'écu ; chacune des parties délimitées dans un écu par les pièces dont il est chargé. Il porte d'or au canton d'azur. Il porte une croix d'or et une étoile à chaque canton. ☆3. Circonscription administrative et électorale intermédiaire entre l'arrondissement et la commune. Les élections au conseil général s'effectuent par cantons. Chef-lieu de canton, localité où siègent certains services de l'État, brigade de gendarmerie, perception, etc. ☆4. Chacun des États qui composent la Confédération helvétique. Le canton de Vaud, le canton de Berne. Le lac des Quatre-Cantons. Chacune des douze divisions administratives du grand-duché de Luxembourg. ☆5. EAUX ET FORÊTS. Un canton de bois, une étendue délimitée de forêt. - P. ET CH. CH. DE FER. Partie de réseau routier ou section de réseau ferré, dont on confie l'entretien et la surveillance à un cantonnier ou à une équipe de cantonniers. |