| ATTACHE n. f. XIIe siècle, atache. Déverbal d'attacher. ★I. Ce qui attache. ☆1. Objet servant à attacher. Une attache en or fermait sa robe. Faire une attache avec un bout de ficelle. Le chien a rompu son attache, sa laisse. Mettre un animal à l'attache, l'attacher avec une chaîne, une corde, une longe. Garder un cheval à l'attache. Fig. Cette mère tient son fils à l'attache, elle l'empêche d'aller et venir à sa guise. Il est là comme un chien à l'attache, il est toujours à l'attache, il n'est pas libre de ses mouvements, du fait de son travail, de ses fonctions. ☆2. ANAT. Endroit où un muscle se fixe à l'os ; jointure des membres. L'attache d'un muscle. L'attache du cou. Avoir les attaches fines, avoir les poignets fins et les chevilles fines. ☆3. Souvent au pluriel. Sentiment parfois très fort qui unit moralement à quelqu'un ou à quelque chose ; lien, relation. Il n'a d'attache avec personne, il vit isolé ou il n'aime personne. Être dégagé de toute attache. Il a conservé des attaches avec son pays natal. Rompra-t-il jamais ses attaches ? Il a des attaches avec le ministère. ★II. Action d'attacher ; le fait d'être attaché. ☆1. MARINE. Droit d'attache, redevance qu'on paie pour amarrer une embarcation à un port, à une rive. Port d'attache d'un navire, port où il est immatriculé. Port d'attache d'un officier de marine. Fig. Port d'attache ou point d'attache, endroit auquel on est attaché pour des raisons diverses et qu'on ne saurait quitter sans désirer y revenir quelque jour. Ce village est devenu mon port d'attache. Je n'ai plus aucun point d'attache dans la région. ☆2. Vieilli. Lettre d'attache ou, ellipt., attache, lettre accompagnant, pour les rendre exécutoires, des pièces de chancellerie, des arrêts de cour, les ordonnances d'un gouverneur de province. • Expr. Prendre l'attache d'un supérieur, prendre contact avec lui, le consulter pour s'assurer de son accord ou pour faire une démarche conjointe avec lui. |