| ASSEOIR ♢ v. tr. (j'assieds, tu assieds, il assied, nous asseyons, vous asseyez, ils asseyent ou j'assois, tu assois, il assoit, nous assoyons, vous assoyez, ils assoient ; j'asseyais ou j'assoyais, nous asseyions ou nous assoyions ; j'assis ; j'assiérai ou j'assoirai ; j'assiérais ou j'assoirais ; que j'asseye ou que j'assoie ; assieds, asseyons ou assois, assoyons ; que j'assisse ; asseyant ou assoyant ; assis). Xe siècle. Emprunté du latin populaire *assedere, réfection de assidere, « être assis ». ☆1. Mettre en appui sur son séant, soit à terre, soit sur un siège ou quelque chose qui en tient lieu. Asseoir un malade. Asseyez cet enfant. Il s'assit par terre. Asseyons-nous sur ce banc. Le gazon où elle s'était assise. Être assis en tailleur sur le sol, à califourchon sur une branche. S'asseoir en amazone. Le chien s'assied en face de son maître. On le pria de s'asseoir. Faire asseoir quelqu'un, lui présenter un siège et l'inviter à y prendre place. Faire asseoir quelqu'un à sa table, l'inviter à un repas. • Spécialt. Asseoir sur le trône, élever à la dignité royale. S'asseoir sous la Coupole, être élu à l'Académie. • Expr. S'asseoir sur le banc d'infamie, comparaître à la cour d'assises ou en correctionnelle. Fig. Être assis entre deux chaises, être dans une position incertaine, instable. Fam. S'asseoir sur quelque chose, n'en tenir aucun compte. • ÉQUIT. Asseoir un cheval, l'asseoir sur ses hanches, le dresser à plier les postérieurs pour avoir la croupe plus basse que les épaules durant certains exercices de manège. ☆2. Établir sur des bases solides. Asseoir les fondements d'une maison sur le roc. Le château féodal était assis sur une butte. Fig. Asseoir une théorie sur des faits irréfutables. Asseoir son opinion sur des faits. FINANCES. Asseoir l'impôt, établir les bases, l'assiette de l'imposition. Asseoir l'impôt sur le revenu. |