| ARTIFICE n. m. XIIIe siècle, artefice. Emprunté du latin artificium, « art, métier » et, par extension, « habileté, ruse ». ☆1. Class. Art, habileté en général. ☆2. Procédé ingénieux permettant d'obtenir le résultat voulu. Un artifice de calcul, de mise en page. Un artifice juridique, oratoire. Les artifices de style. ☆3. Ce qui sert à déguiser, à tromper ; ruse. Réussir par artifice. L'humilité n'est parfois qu'un artifice de l'orgueil. Un aveu dépouillé d'artifice. Les artifices de la coquetterie. Les artifices du démon. ☆4. Composition pyrotechnique dont l'agencement permet d'obtenir des effets lumineux, sonores, fumigènes, mécaniques, déterminés. Tirer des pièces d'artifice. Artifices agricoles contre la grêle. La mèche de mineur, le détonateur d'une charge explosive sont des artifices industriels. Des artifices pour signaux de détresse. Artifices de théâtre, moyens destinés à imiter la foudre, les éclairs, les incendies, etc. Artifices de réjouissances ou de divertissement. Artifices de salon utilisés lors d'un banquet. Feu d'artifice, spectacle nocturne où l'on tire des pièces pyrotechniques lumineuses et sonores diversement combinées, selon une progression calculée. Les feux de Bengale, les gerbes, les cascades, les soleils d'un feu d'artifice. Les feux d'artifice du 14 Juillet. • Fig. Sa conversation est un véritable feu d'artifice, elle est émaillée de traits d'esprit propres à éblouir. |