| ALLÉE n. f. XIIe siècle. Forme féminine substantivée du participe passé d'aller. ☆1. Action d'aller. Ne s'emploie plus que dans l'expression Allées et venues, déplacements successifs entre deux points. De sa fenêtre, elle pouvait suivre les allées et venues de la foule sur le boulevard. Spécialt. Démarches que l'on fait dans une affaire. Pour gagner son procès, il a multiplié les allées et venues. Perdre son temps en allées et venues. ☆2. Chemin tracé dans un jardin, un parc, un bois pour servir de promenade, de voie d'accès, de passage. Percer une allée. Ratisser la grande allée. Une allée de cyprès, bordée de cyprès. L'allée du lac, qui conduit au lac. L'allée montait en lacets vers le belvédère. Une allée cavalière, allée d'un parc, d'une forêt, destinée aux cavaliers. Fig. Les allées du pouvoir, les milieux proches du pouvoir ; les moyens d'accéder au pouvoir. ☆3. Dans une ville, voie généralement bordée d'arbres, parfois de pelouses ou de plates-bandes. Les allées de l'avenue Foch. ☆4. Passage, galerie. L'allée centrale, latérale, d'une église, d'une salle de spectacle, le passage ménagé entre des rangées de sièges ou de bancs. Vieilli ou régional. Couloir qui conduit de l'entrée d'une maison à la cour ou à l'escalier. ARCHÉOL. Voie bordée de tombeaux, de statues, de pierres, etc. L'allée des Lions à Délos. Allée couverte, alignement de dolmens formant une galerie. |