| ADRESSER v. tr. XIIe siècle, adrecer, d'abord au sens de « relever, mettre debout, ériger (un monument) ». Dérivé de dresser, du latin populaire *directiare, dérivé de directus, « droit ». ☆1. Diriger quelqu'un vers une personne, un organisme. Il m'a adressé à un spécialiste. Pron. En cas d'absence, s'adresser au concierge. Par ext. Ce film s'adresse au grand public, il lui est destiné. • Prov. Il vaut mieux s'adresser au bon Dieu qu'à ses saints, avoir recours à l'autorité supérieure plutôt qu'aux subalternes (on dit aussi : Il vaut mieux avoir affaire à Dieu qu'à ses saints). ☆2. Acheminer un envoi en y inscrivant les indications nécessaires. Vous m'adresserez mon courrier à la campagne. Adresser un colis en port dû. ☆3. Exprimer ses sentiments, ses opinions, etc., à l'égard de quelqu'un. Adresser des reproches, des vœux de nouvel an. On lui a adressé des critiques, des compliments, des félicitations. Adresser des prières à Dieu. Par ext. Adresser la parole à quelqu'un, lui parler. Pron. À qui s'adresse cette allusion ? C'est à vous que ce discours s'adresse. |