| ![]() ![]() ![]() ![]() ÉTENDUE n. f. XVe siècle. Forme féminine substantivée du participe passé d'étendre. ☆1. Portion de l'espace occupée par une chose ; superficie, longueur, largeur, profondeur. Une étendue d'eau. Ce désert est une vaste étendue de sable et de rochers. L'étendue des mers. Pays, plaine, parc d'une grande étendue. Dans toute l'étendue du royaume. • Par ext. L'étendue d'un discours, d'une dissertation, sa longueur. Vous devriez donner un peu plus d'étendue à ce chapitre. MUS. Capacité d'une voix humaine à parcourir telle partie de l'échelle musicale. Une voix d'une grande étendue. Cette voix manque d'étendue. • Par anal. Durée. Dans l'étendue de tous les âges, de tous les siècles. L'étendue de sa vie humaine. ☆2. PHIL. Propriété qu'a la matière d'occuper une certaine portion de l'espace. L'esprit, à la différence du corps, est dépourvu d'étendue. Descartes fait de l'étendue l'attribut caractéristique de la matière. ☆3. Fig. Importance, ampleur, portée. L'étendue du pouvoir, de l'autorité. L'étendue de ses connaissances est étonnante. Il mesurait mal l'étendue de ses devoirs, de ses obligations. Nous avons constaté le désastre dans toute son étendue. |