| ![]() ![]() ![]() ![]() ÉPATER v. tr. XIIIe siècle, spateis, puis espateir, « arracher une patte », « arracher le pied (en parlant d'un verre) », d'où « aplatir en élargissant la base » ; XIXe siècle, au sens de « renverser, faire tomber à la renverse ». Dérivé de patte. ☆1. Vieilli. Priver de l'usage d'une patte. Épater un chien. Par anal. Épater le pied d'un verre. Pron. S'épater, tomber de tout son long. Je me suis épaté lourdement. ☆2. Aplatir en élargissant à la base. Un coup de poing lui a épaté le nez. Pron. Son nez s'est épaté. ☆3. Fam. Étonner, ébahir, emplir d'une surprise souvent admirative. Son aplomb m'a épaté. Pron. C'est un homme qui ne s'épate de rien. |