ÉPANOUIR v. tr. et pron.
XII^e siècle, espannir ; XVI^e siècle, espanouir, « s'ouvrir (en parlant d'une fleur) ». Issu du francique *spannjan, « étendre ».

★I. V. tr.
☆1. Ouvrir, faire ouvrir une fleur. La chaleur a épanoui les lis. L'arbuste épanouissait des fleurs parfumées.
☆2. Fig. Favoriser un développement harmonieux ; rendre content, joyeux. Son succès, sa maternité l'avait épanouie. La présence de ses amis l'épanouit. Spécialt. Éclairer d'une expression de plaisir, de joie. Le bonheur épanouit son visage. Un sourire a épanoui ses traits.

★II. V. pron.
☆1. En parlant d'une fleur. S'ouvrir, déployer ses pétales. Un bouton de rose qui s'épanouit. La belle-de-nuit s'épanouit au coucher du soleil.
☆2. Fig. Se transformer en se développant harmonieusement. Il s'est épanoui dans son travail. S'épanouir dans un nouveau milieu. Par ext. Atteindre à sa plénitude. Les arts s'épanouirent sous son règne. Sa beauté, son intelligence s'épanouissent. Spécialt. En parlant du visage. Prendre une expression de joie, de gaieté, de sérénité. À cette nouvelle, son visage s'épanouit.