| ÉMAIL n. m. (pl. Émaux). XIIe siècle, esmal. Issu de l'ancien français esmal, d'origine germanique. ☆1. BX-ARTS. Matière incolore, transparente ou opaque, obtenue par la vitrification de divers minéraux, qui peut être colorée par des oxydes métalliques et qu'on applique par fusion sur certains ouvrages de métal, de terre cuite, de verre, pour les orner. Les couleurs de l'émail sont inaltérables. Peintre en émail. Portrait en émail. Émail champlevé, émail fondu dans une pièce de métal champlevée. Émail cloisonné, voir Cloisonné. Par méton. (Surtout au pluriel.) Objet décoré à l'aide de ce procédé. Une collection d'émaux antiques. Les émaux de Bernard Palissy. Les émaux de Limoges. • Par anal. Fig. et litt. Diversité de couleurs. L'émail d'un parterre de fleurs, l'émail d'une prairie. • Titre célèbre : Émaux et Camées, de Théophile Gautier (1852). ☆2. TECHN. Matière vitreuse et inoxydable dont on recouvre des objets utilitaires de fonte, de tôle, etc. Une plaque recouverte d'émail. L'émail d'une baignoire, d'une casserole. ☆3. ANAT. Tissu dur, constitué d'éléments minéraux, recouvrant la partie externe de la couronne dentaire. ☆4. HÉRALD. Au pluriel. Couleurs et métaux des armoiries. Les pièces de ces deux écus sont les mêmes, mais les émaux en sont différents. |