| I. ÉLAN n. m. XVe siècle, eslan. Déverbal de (s') élancer. ☆1. Mouvement par lequel on s'élance. D'un seul élan, il franchit l'obstacle. Emporté par son élan, il tomba. Arrêter quelqu'un dans son élan, briser son élan. Par anal. Les eaux, dans leur élan, submergèrent la vallée. • Expr. Prendre de l'élan, prendre son élan, se préparer, par un déplacement bref et rapide, à accomplir un saut, un exercice sportif. Un saut avec élan, sans élan. Donner de l'élan à une chose, lui communiquer une impulsion pour la mettre en mouvement ou accélérer son mouvement. Donner de l'élan à une balançoire. Fig. Ces mesures donneront de l'élan, un nouvel élan à la recherche. • Spécialt. Mouvement brusque, saccadé. Un cheval qui ne va que par élans. • Par méton. Mouvement acquis par ce qui est lancé. L'élan d'une balle. L'élan d'une bicyclette, d'une voiture. ☆2. Fig. Mouvement subit de l'âme, inspiré par un sentiment vif, passionné, et qui porte à manifester ce sentiment, à le traduire en actes. Les élans du cœur. Un élan de pitié, de tendresse, d'amour. Un grand élan de patriotisme, de solidarité. Les élans mystiques. Les élans de l'âme vers Dieu. Contrôler, réfréner ses élans. Par méton. Toujours au sing. Vivacité, ardeur, enthousiasme. Répondre avec élan. Ce jeune homme manque d'élan, a de l'élan. |