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ÉCURIE n. f.
XIIe siècle, escuierie, au sens 1 ; XVIe siècle, au sens 2. Dérivé d'écuyer, car, dans les maisons princières, le service des chevaux leur était confié.
1. Anciennt. Train, équipage composé d'écuyers, de chevaux et de carrosses, appartenant à un prince, à un grand seigneur. La grande écurie, la petite écurie de la maison du roi.
2. Bâtiment destiné à loger des chevaux, des mulets, des ânes. Conduire les bêtes à l'écurie. La cour des écuries. Fig. et péj. Local en désordre et mal tenu. Sa chambre est une véritable écurie. • Expr. Sentir l'écurie, se dit du cheval qui retrouve des forces et accélère l'allure au fur et à mesure qu'il approche de l'écurie et, fig., se dit d'une personne qui se hâte à l'approche du but. Entrer dans une pièce comme dans une écurie, y entrer sans saluer les personnes présentes. C'est un cheval à l'écurie, se dit d'une chose qui oblige à des frais d'entretien hors de proportion avec son utilité. Nettoyer les écuries d'Augias, par allusion à un des travaux d'Hercule, assainir un endroit malsain, un milieu où règne la négligence ou la corruption.
3. Spécialt. Ensemble des chevaux de course appartenant à un même propriétaire. Son écurie lui coûte cher. • Par ext. Équipe engagée par une marque dans une compétition sportive. Iron. et péj. L'écurie d'une maison d'édition, d'une galerie d'art.