| ÉCUME n. f. XIIe siècle, escume. Du latin populaire *scuma, issu du croisement du germanique *skum, « écume », et du latin classique spuma, « écume, bave ». ☆1. Mousse blanchâtre qui monte à la surface d'un liquide agité, échauffé ou en fermentation. L'écume des flots. L'écume des confitures. Un bouillonnement d'écume. • Par anal. Écume de mer, silicate de magnésium, matériau léger et poreux dont on fait des fourneaux de pipe. Ellipt. Une pipe d'écume. • Fig. et péj. C'est l'écume de la société, un ramassis de gens méprisables. Ne retenir que l'écume d'un évènement, d'un discours, l'aspect superficiel ou périssable des choses, des faits. • Titre célèbre : L'Écume des jours, de Boris Vian (1947). ☆2. Bave ou sueur de certains animaux lorsqu'ils sont échauffés, irrités ou atteints par certaines maladies. L'écume d'un coursier au galop. Un mufle blanchissant d'écume. L'écume d'un chien malade. Fig. En parlant des personnes. Sous l'effet de la colère, l'écume lui montait aux lèvres. ☆3. MÉTALL. Se dit des impuretés qui se dégagent et montent à la surface des métaux en fusion. - AGRIC. Écume de défécation, sous-produit de la fabrication du sucre utilisé comme amendement dans les terres betteravières. |