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ÉVENTER v. tr.
XIIe siècle. Dérivé de vent.
1. Rafraîchir en agitant l'air. Éventer le visage d'un enfant avec un mouchoir, un journal. Pron. S'éventer. S'éventer le front.
2. Soumettre à l'action de l'air, du vent. Éventer des vêtements. Éventer une armoire qui sent le renfermé. AGRIC. Éventer le grain, le blé, le remuer pour l'aérer et l'empêcher de fermenter. - MARINE. Éventer une voile, la brasser pour qu'elle prenne le vent. Éventer la quille d'un bateau, l'amener hors de l'eau en abattant le navire en carène. - CHASSE. Éventer un piège, l'exposer à l'air pour en ôter les odeurs qui mettraient la proie en alerte.
3. Altérer par le contact de l'air. Éventer une liqueur. Le plus souvent à la forme pronominale. Les parfums s'éventent aisément.
4. Mettre à l'air libre ce qui est enfermé, caché. Éventer une mine, la découvrir et en empêcher l'explosion. Fig. Éventer la mine ou, plus souvent, éventer la mèche, pénétrer un dessein secret et empêcher qu'il réussisse. Éventer un complot, un piège, un secret. La manœuvre fut rapidement éventée.
5. Flairer. VÈN. Sentir une présence dont l'odeur est apportée par le vent, en parlant soit des chiens, soit de l'animal de chasse. Les chiens ont éventé le gibier. Éventer la voie. Absolt. Avant de sortir à découvert, le renard éventa de tous côtés. - ÉQUIT. Cheval qui évente, qui porte le nez au vent.