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ÉTUVE n. f.
XIe siècle. Issu, par l'intermédiaire du latin populaire *extupa, « pièce pour bains de vapeur », du grec tuphein, « fumer ».
1. MOYEN ÂGE. Salle d'une demeure privée ou établissement public affectés aux bains et à la sudation. Après les tournois, les chevaliers descendaient aux étuves.
2. Salle close dont on élève la température afin de provoquer la transpiration. Étuve humide, bain de vapeur. Étuve sèche. Par anal. Cette pièce est une étuve, ouvrez donc la fenêtre.
3. Spécialt. Appareil ou installation où l'on entretient la température nécessaire pour faire sécher, désinfecter, cuire, etc. Étuve pour dessécher les raisins, les prunes. Étuve de corderie, où l'on goudronne les cordages. Étuve où l'on soufre la laine. MÉD. Appareil où l'on élève la température et où on la maintient constante. Étuve à incubation. Étuve à culture microbienne. Étuve à coagulation de sérum. Étuve à stérilisation. Étuve autoclave. - MARINE. Étuve à bordages, où l'on soumet les bordages à un bain de vapeur afin de les assouplir.