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ÉTHER (r se prononce) n. m.
XIIe siècle. Emprunté, par l'intermédiaire du latin aether, « air subtil des régions supérieures, ciel », du grec aithêr, « région supérieure de l'air ». Au sens 3, le mot provient de la francisation du latin scientifique (spiritus) aethereus, « (esprit) éthéré ».
1. PHYS. ANCIENNE. Fluide très subtil qui, selon les Anciens, était censé remplir les régions de l'univers situées au-delà de l'atmosphère terrestre. Les astres occupent l'éther et s'alimentent de son feu. • Litt. Les espaces célestes. Voyager en imagination à travers l'éther.
2. PHYS. Milieu invisible, impondérable et élastique dont les physiciens du XIXe siècle postulaient l'existence et qui, selon eux, servait à la propagation des ondes électromagnétiques. Les ondulations de l'éther.
3. CHIM. Oxyde de radicaux alcooliques ou phénoliques. Spécialt. Nom courant de l'oxyde d'éthyle de formule (C2H5)2O (on dit aussi Éther éthylique, sulfurique ou ordinaire). L'éther est un liquide incolore, d'odeur caractéristique, très volatil, inflammable et explosif. Un flacon, un tampon d'éther. L'éther est un antiseptique. L'éther était fréquemment employé pour anesthésier un malade avant de l'opérer.