ÉTAMER v. tr.
XIII^e siècle, s'estamer, au sens figuré de « se recouvrir (en parlant du corps) ». Dérivé, sous l'influence probable d'entamer, d'estain (XIIIe siècle), forme ancienne d'étain. Recouvrir un ustensile en métal d'une couche d'étain fondu, ou d'un alliage de plomb et d'étain, pour l'empêcher de s'oxyder. Étamer l'intérieur d'un récipient, d'une casserole, d'une marmite. Étamer du cuivre. Étamer du fer, de la tôle pour en faire du fer-blanc. Étamer un mors, des éperons, une serrure, des clous, des boutons. Par ext. Étamer une glace, recouvrir la face interne d'une glace d'un mélange d'étain et de mercure appelé Tain.