| I. ÉPONGE n. f. XIIIe siècle. Issu du latin populaire *sponga, « éponge », du latin spongia, lui-même emprunté du grec spoggia, de même sens. ☆1. ZOOL. Animal marin ou d'eau douce, de l'embranchement des Spongiaires, qui vit fixé sur les rochers, et dont le squelette est constitué, suivant les espèces, tantôt de spicules calcaires ou siliceux, tantôt d'une trame élastique et cornée. Un banc d'éponges. Pêcheur d'éponges. ☆2. Cette trame élastique et cornée qui, du fait de sa capacité à absorber les liquides, est employée à divers usages domestiques. Éponge naturelle. Passer une éponge humide sur un meuble. Effacer le tableau noir avec une éponge. Se laver avec une éponge. • Par anal. Objet fait de tissu spongieux, de matière plastique, de caoutchouc poreux, etc. Éponge artificielle. Éponge végétale. En apposition. Tissu éponge, tissu épais aux fils bouclés, à grand pouvoir d'absorption. Un peignoir de bain en tissu éponge. Ellipt. Une serviette éponge. ☆3. Expr. fam. Boire comme une éponge, sans retenue, avec excès. Passer l'éponge sur une faute, en effacer le souvenir, l'oublier, la pardonner. • BOXE. Jeter l'éponge, en parlant du manageur d'un boxeur en difficulté au cours d'un combat, lancer une éponge ou une serviette au milieu du ring, en signe d'abandon. Fig. Reconnaître sa défaite, renoncer à une entreprise. |