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ABRITEMENT, subst. masc.
Néol. d'aut. Action de s'abriter :
C'étaient des élancements qui ressemblaient à des envolées d'oiseau blessé, en même temps que sur sa figure apaisée, aux yeux congestionnés de sang, au front tout blanc, à la bouche entr'ouverte et pâlement violette, était venue une expression qui n'était plus humaine, l'expression voilée et mystérieuse d'un Vinci. Plus souvent encore, c'étaient des terreurs, des reculs peureux, des fuites de corps, des abritements sous les draps, où il se cachait comme d'une apparition, obstinément installée dans le fond de ses rideaux et contre laquelle s'animait l'incohérence de sa parole, apparition qu'il désignait d'un doigt effrayé et à laquelle il cria une fois très distinctement : « va-t'en! » E. et J. de Goncourt, Journal,juin 1870, p. 564.
Rem. Attest. unique et isolée chez les Goncourt.
Étymol. − Dér. de abriter*; suff. -ment* (cf. m. fr. abriement ds Gdf. dér. en -ment de abrier).
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1.