| ![]() ![]() ![]() ![]() ABRITÉ, ÉE part. passé et adj. Sens propre et fig. Qui était, ou qui est à l'abri : 1. Ces braves, secondés par la troisième division du Maréchal Soult et par l'infanterie de la jeune garde, que Napoléon avait fait avancer rapidement sous le commandement du Général Savary, soutinrent jusqu'au soir cette lutte inégale, dans laquelle trente mille Français combattaient à découvert contre quatre-vingt-dix mille Russes abrités par de forts retranchements.
G. Sand, Histoire de ma vie,t. 2, 1855, p. 146. 2. Plus jamais je n'assisterai à une course de taureaux. (...) nous eût-il été donné de voir une belle corrida et d'applaudir un Martial Lalanda, nous aurions dû tout de même subir ce qui, tout à coup, me paraissait horrible à crier : l'attachement de cette foule assise, inactive, abritée, embusquée, « planquée », à un spectacle dangereux pour l'homme, mortel pour la bête.
F. Mauriac, Journal,3, 1940, p. 221. Rem. En emploi adj., abrité peut signifier par ell. « qui est à l'abri des intempéries », et suggérer par là l'idée d'une protection active procurée par le lieu ainsi qualifié : 3. ... elle avait adopté ce lieu si doux, si chaud, si abrité.
J. Michelet, L'Insecte,1857, p. 363. STAT. − Fréq. abs. litt. : 486. Fréq. rel. : xixes. : a) 488, b) 976; xxes. : a) 742, b) 680. |