| ABREUVEUR, subst. masc. Néol., fam. [En parlant d'un marchand] Personne qui a l'habitude d'abreuver en payant largement à boire : Elle n'allait pas au marché, mais faisait vendre sa récolte par Guilbert Falliot, aux abreuveurs Saint-Sampson.
V. Hugo, Les Travailleurs de la mer,1866, p. 61. Étymol. ET HIST. − xves. (?) « celui qui est chargé d'abreuver (les chevaux) » (Orose, I, 90c ds Gdf. Compl. : abreveurs de chevaux). Semble disparaître apr. Monet (1ertiers xviies.) et reparaître comme néol. au xviiies. (Brunot, t. 6, 2, 1308). Attesté isolément au xixes. (voir sém.) avec un sens qui est peut-être, dans un cont. rural, un emploi fig. du sens anc.
Dér. de abreuver*; suff. -eur*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. |