| * Dans l'article "-IDE1, -IDES,, suff." -IDE1, -IDES, suff. I. − Suff. patronymique issu du gr. et marquant gén. la dépendance, l'appartenance. A. − Suff. patronymique masc. plur. issu du gr. -ι
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ς par l'intermédiaire du lat. -ides, formateur de subst. désignant une lignée, une dynastie, la base en nommant le fondateur; au sing., les subst. désignent un membre de l'ensemble; employés adj., les termes signifient « qui concerne la lignée, la dynastie ou son fondateur, qui en possède les caractéristiques » : ab(b)asside(s).(abasside, abassides, abbasside, abbassides) « 3edynastie des califes successeurs de Mahomet, fondée en 750 par Abū al-'Abbās al-Saffāh, descendant de Abbās, oncle du prophète qui mit fin à la dynastie des Omeyyades » (d'apr. Lar. encyclop.). La victoire des Abassides opérait donc, après un millénaire, la résurrection d'une grande formation historique détruite par la brutalité d'un choc tout extérieur (L. Febvre, Combats pour hist., De Spengler à Toynbee, 1936, p. 127) a(h)aronide,(aaronide, aharonide) adj.« Qui concerne le grand prêtre Aaron, frère de Moïse ». L'institution du grand prêtre, l'origine aharonide du sacerdoce (...) y sont mentionnés [dans le Lévitique] (Renan, Hist. peuple Isr., t. 3, 1891, p. 431).On ne saurait dire avec certitude (...) s'ils [les esséniens] gardaient le sacerdoce aaronide (Renan, Hist. peuple Isr., t. 5, 1892, p. 64) napoléonide(s).(napoléonide, napoléonides) « Famille, descendance de Napoléon Ier». Les palais de l'Empereur, des Napoléonides ou des grands officiers (Hautecoeur, Art sous Révol. et Empire,1954, p. 39).L'élection présidentielle du 10 décembre 1848, en faveur de Louis-Napoléon, donne un caractère plus trouble encore à cette période de nos institutions, où tout est ambigu : Louis-Philippe laisse échapper sa couronne constitutionnelle à propos d'une question électorale (...) et un napoléonide, dont le prénom est à la fois d'Ancien Régime et d'Empire, ramasse à son profit constitution, république et couronne (Encyclop. éduc.,1960, p. 22).Au fém. L'honnête jeune homme [Léopold Robert], peu fait pour dompter une Napoléonide [Charlotte Bonaparte], s'enfuit à Venise (Barrès, Amori,1902, p. 77) noachide(s).(noachide, noachides) « (Qui concerne les) descendants de Noé soumis aux sept commandements moraux fondamentaux, p. oppos. au peuple juif soumis aux 613 commandements de la loi thoranique ». Israël doit reconnaître pour frère et traiter comme lui-même quiconque dans les « 70 peuples » respectera le code humain primordial, les préceptes de la loi « noachide », et ne met hors de la fraternité que celui qui se met hors de cette loi (Weill, Judaïsme,1931, p. 117).L'obligation de suivre toute la loi ne s'impose qu'à l'israélite-né, tandis que le « noachide » n'a qu'à observer les sept principes élémentaires de la moralité pour être considéré comme un frère, un prochain (Weill, Judaïsme,1931p. 204) Rem. V. aussi a) les empr. achéménide, alcide, homéride, lagide, sassanide, séleucide; b) des patronymes comme Maïmonide, Siracide (auteur de l'Ecclésiastique) où le suff. traduit le mot hébreu ben « fils ». B. − Suff. patronymique fém. issu du gr. -ι
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ς, -ι
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ς (plur. -ι
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ς) par l'intermédiaire du lat. -is, -idis formateur de subst. désignant un ensemble ou un élément issu de l'ensemble. 1. ASTRON. [Les termes désignent des étoiles filantes nommées d'après la constellation dont elles semblent issues] V. perséides, taurides et aussi : léonides. Ce point se trouve entre les constellations de Persée et de Cassiopée pour les météores du 10 août, et, pour ceux du 14 novembre, il se trouve dans celle du Lion. C'est pourquoi les étoiles filantes du 10 août sont quelquefois appelées les Perséides, et celles du 14 novembre les Léonides (Flammarion, Astron. pop.,1880, p. 676) 2. MYTH. [Les termes désignent des êtres surnaturels non personnalisés; la base désigne l'être masc. dont ils sont la fille ou l'épouse (cf. -ade 2C)] V. gnomide, sylphide. Rem. V. aussi les empr. atlantide, danaïde, euménide, néréide, océanide; et titanide « titan femelle » (cf. Lar. encyclop., s.v. titans) : Un mot caractéristique de Baudelaire c'est, aux dernières pages de sa Notice sur Poe, ce qu'il dit de la Titanide, le type le plus haut des femmes de Poe (Barrès, Cahiers, t. 12, 1919, p. 266). 3. POÉSIE. [Les termes désignent des cycles épiques, des œuvres poétiques; la base désigne le personnage ou le lieu à la gloire duquel l'œuvre est décrite, ou plus rarement l'auteur (cf. -ade2B)] :
sionides. Les chiréi Tsione, les Sionides de Jehouda Halévi exhalent, dans la poésie hébraïque classique de l'ère espagnole, ce même amour de Jérusalem dont l'éloignement signifie un divorce entre l'homme et son cœur : « Mon cœur est en Orient et moi aux extrémités de l'Occident » (A. Mandel, La Voie du hassidisme, Paris, Calmann-Lévy, 1963, p. 37) Rem. V. aussi les empr. Énéide, Héracléide (cf. Dupuis, Orig. cultes, 1796, p. 106), Héroïde, Pétréide (cf. Sainte-Beuve, Tabl. poés. fr., 1828, p. 102), Théséide (cf. Dupuis, loc. cit.), Tyrtéide (ce lyrisme de petits verres, cette Tyrtéide populacière et bourgeoise, − Béranger, c'est le Tyrtée de la garde nationale (Goncourt, Journal, 1857, p. 385)), titres de poèmes épiques ou encore des empr. du type thébaïde* qui semblent formés, à partir d'un nom de pers. ou de ville, d'un adj. fém. gr. en -ι
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ς, -ι
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ς ou lat. en -is, -idis. II. − Suff. taxinomique issu du gr. comme le précédent, formateur de subst. masc. plur. désignant des niveaux supérieurs dans la classification : embranchement, classe, ordre et, plus rarement, famille d'animaux. Les termes sont souvent synon. de termes en -iens, en -oïdes (cf. -ide 2, -oïde), ou en -idés (famille); la base désigne l'animal-type du groupe ou, plus rarement, une de ses caractéristiques. A. − [La base est issue du gr.] 1. ENTOMOL. V. arachnide(s). 2. SC. DES ÉCHINODERMES : échinides (s.v. échinoderme rem. a). Synon. de échinoïdes 3. SC. DES SPONGIAIRES : hexactinellides (hex(a)-* + -actin-* + -ell(e)* + -ides). « Sous-classe de Spongiaires, dont le squelette est formé de spicules siliceux allongés et disposés suivant trois directions perpendiculaires entre elles, une impaire radiale et deux symétriques tangentielles et qui comprend la plupart des éponges de grande profondeur » (d'apr. Lar. encyclop.). V. éponge1A 2 B. − [La base est issue du lat.] 1. ENTOMOL. V. acarides (s.v. acaride B), aranéides (s.v. aranéide B), curculionides (s.v. curculionidé) et aussi : apides (s.v. apide B). Synon. de apidés tabanides. Synon. de tabanidés (s.v. -idés B 1).Tous s'occupaient de diptères, alias mouches à deux ailes, mais le premier s'intéressait plus spécialement aux puces (...) le dernier aux tabanides, qui comprennent toutes les variétés de taons du monde (H. Bazin, Vipère,1948, p. 121) 2. ICHTYOLOGIE : salmonides. Synon. de salmonidés (s.v. -idés B 2). Voir E. Perrier, Zool., t. 2, 1897, p. 1361 3. ORNITHOLOGIE : falconides. Synon. de falconidés (s.v. -idés B 4). (Ds Littré) C. − [La base est un subst. ou le rad. d'un subst. ou d'un adj. fr.] V. annélides. 1. ENTOMOLOGIE : cynipides (s.v. cynips dér.). Synon. de cynipidés élatérides. Synon. de élatéridés (s.v. -idés C 1) staphylinides. Synon. de staphylinidés (s.v. -idés C 1).Mais cet insecte [le Platypsillus Castoris] paraît être plutôt un coléoptère de la famille des Staphylinides (E. Perrier, Zool., t. 1, 1893, p. 1343).N'oublions pas Rhizophagus parallelocollis qui est un coléoptère et Philantus ebeninus qui est un staphylinide (Queneau, Loin Rueil,1944, p. 205) 2. ICHTYOLOGIE : cyprinides. Synon. de cyprinidés (cf. ce mot étymol.) squalides. Synon. de squalidés (s.v. -idés C 2).V. E. Perrier, Zool., t. 1, 1893, p. 1007 3. MALACOLOGIE. V. atlantides. 4. MAMMALOGIE : sirénides. Synon. vieilli de siréniens.Les Primates n'(...)ont plus que deux [mamelons] sur la poitrine (...) et c'est encore ce qui arrive chez (...) les Sirénides (E. Perrier, Zool t. 4, 1928-32, p. 3376) 5. SC. DES ÉCHINODERMES : astérides (s.v. astéride B). Synon. de astéroïdes (cf. ce mot B) holothurides (s.v. holothurie rem. a). Synon. de holothurioïdes (s.v. holothurie rem. b) ophiurides. « Une des cinq classes des échinodermes » (Lar. encyclop.). Synon. ophiuroïdes.V. J.-M. Pérès, Vie océan, 1966, p. 124 III. − MÉD. Suff. issu du lat. -is, -idis, formateur de subst. fém. désignant un ensemble de lésions cutanées, sur le modèle de l'empr. éphélide*. A. − [La base désigne l'agent pathogène] :
bactéride. « Éruption cutanée due à une allergie provoquée par des bactéries ou par des toxines bactériennes » (Méd. Biol. t. 1 1970) iodide. « Toxicodermie due à l'ingestion d'iode ou de ses composés » (Méd. Biol. t. 2 1971) vaccinide. « Manifestations cutanées consécutives à une vaccination antivariolique, telles que pustules, érythème, urticaire, vésicules » (Méd. Biol. t. 3 1972) B. − [La base désigne l'organe incriminé] :
endocrinide. « Manifestation cutanée liée à un trouble des glandes endocrines » (Méd. Biol. t. 2 1971) C. − [La base désigne la maladie à l'origine de la lésion] :
leishmanide. « Placards papulo-nodulaires qui persistent après la guérison partielle de la leishmaniose viscérale (ou kala-azar*) » (d'apr. Méd. Biol. t. 2 1971) séborrhéide. « Dermatose caractérisée par des éléments pityriasiques squameux, apparaissant sur la peau séborrhéique, au cuir chevelu, à la face, sur le thorax » (Lar. encyclop.) syphilide. « Lésion cutanée ou muqueuse de la syphilis secondaire et tertiaire » (Méd. Biol. t. 3 1972). Au cours de la syphilis secondaire, il est tout à fait ordinaire de constater des syphilides pigmentaires cervicales (Josué, Godlewski dsNouv. Traité Méd., fasc. 8, 1925, p. 355) tuberculide. « Dermatose due à une sensibilisation de l'organisme à la tuberculose, mais dans laquelle on ne trouve pas le bacille tuberculeux » (Méd. Biol. t. 3 1972). Les lésions sporotrichosiques étaient cataloguées, soit comme syphilides, soit comme tuberculides (Langeron dsNouv. Traité Méd., fasc. 4, 1925, p. 491) IV. − CHIM. Suff. sav. formateur de nombreux subst. masc. désignant des composés minéraux ou organiques depuis le terme oxide (ox[ygène]+ [ac]ide) créé par Lavoisier. A. − CHIM. MINÉRALE 1. [Le subst. désigne un composé binaire] a) [Le composé résulte de la combinaison de deux corps simples; la base est le rad. du nom du corps le plus électronégatif ou de l'oxygène, si celui-ci entre dans la combinaison] − [La base est issue du lat.] :
sulfide (sulf-, du lat. sulfur « soufre ») , vieilli. Synon. de sulfure (d'apr. Littré) − [La base est le rad. d'un subst. fr.] :
chloride, vieilli. « Combinaison électronégative du chlore avec un métal ou un métalloïde qui se comporte à la manière d'un acide » (ibid.). Voir Gay-Lussac ds Annales chim. et phys., t. 1, 1816, p. 171 iodide, vieilli. « Combinaison de l'iode avec un corps moins électronégatif que lui » (d'apr. Littré-Robin 1884). Voir Gay-Lussac, loc. cit. oxide, vx. « Composé binaire de l'oxygène ». Voir Lavoisier, Traité chim., t. 1, 1789, p. 84; Gay-Lussac, loc. cit. b) [Le composé résulte de la combinaison d'un rad. chim. avec un corps simple; la base désigne le rad.] V. alfénide et cyanide (s.v. cyan- I B 2 a). 2. [Au plur., le subst. désigne un groupe de corps simples dont les propriétés sont voisines de celles de l'un d'entre eux pris pour type; au sing., le subst. désigne un membre du groupe; la base est le nom ou le rad. du nom du corps simple type] V. chloride (s.v. chlore dér. 3) et aussi : ferrides, vieilli. « Famille de corps simples qui a pour type le fer » (d'apr. Littré) uranides. « Groupe d'éléments comprenant l'uranium et des éléments à propriétés voisines (neptunium, plutonium, americium) » (d'apr. Rob. Suppl. 1970, Lar. Lang. fr.) B. − CHIM. ORGANIQUE. [Le subst. désigne un composé organique] 1. [La base désigne la nature du composé] V. anhydride. 2. [La base désigne la substance ou le noyau dont le composé dérive] V. amide, anilide (s.v. aniline dér. 2), uréide. 3. [La base désigne le composant fondamental] V. glucoside, glycéride, stéride. Rem. À signaler a) la finale homogr. des adj. issus des adj. lat. en -idus formés à partir des verbes en -ere comme algide, candide, humide, sapide, splendide, valide, etc., ou formés à partir de subst. comme morbide, solide; b) la finale homogr. des subst. issus du gr. en -ι
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ς, -ι
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ς par l'intermédiaire des subst. lat. en -is, -idis comme anthyllide, ascaride, bolide, cantharide, chrysalide, éphélide, éphéméride, pyramide. Prononc. : [-id]. |