| EURÊKA, interj. [Eurêka est employé pour exprimer que l'on vient de trouver la solution d'un problème] À cette pensée, à l'imitation de Sterne, qui a bien un peu copié Archimède, j'ai fait craquer mes doigts; j'ai jeté mon bonnet en l'air, et je me suis écrié : « Eurêka » (j'ai trouvé)! (Balzac, Théor. démarche,1833, p. 615).Il réfléchit, il s'exalte, il crie « euréka » (Vilar, Tradition théâtr.,1963, p. 75).− Emploi subst. Solution d'un problème qui se présente soudainement. Il n'a pas encore trouvé l'euréka qui fixe la pensée (Prod'homme, Symph. Beethoven,1921, p. 391). Prononc. et Orth. : [øʀeka]. Écrit avec l'accent circonflexe ds la majorité des dict. Cependant on rencontre eureka ds Duval 1959 et euréka ds la docum. (supra Vilar, loc. cit. et Prod'homme, loc. cit.). Étymol. et Hist. 1821 (J. de Maistre, Soirées St-Pétersb., t. 2, p. 266). Mot gr. (1repers. du parfait de l'ind. de ε
υ
̔
ρ
ι
́
σ
κ
ε
ι
ν « trouver ») signifiant « j'ai trouvé », attribué par la légende à Archimède lorsqu'il découvrit la loi du poids spécifique des corps. Fréq. abs. littér. : 10. |