| AALÉNIEN, IENNE, adj., et subst. masc. GÉOL. [Se dit de l'étage supérieur du système jurassique inférieur (lias)] Formé à l'ère secondaire ou mésozoïque : 1. Le bajocien du bassin anglo-parisien voit généralement prédominer dans sa constitution le facies des calcaires avec oolithes ferrugineuses. C'est l'inferior oolite des Anglais, se reliant intimement au toarcien. Certains bancs sont pétris de fragments d'encrines et deviennent le calcaire à entroques de la Franche-Comté et de la Bourgogne. D'autres sont particulièrement riches en polypiers. La considération des ammonites permet d'y distinguer les zones suivantes, énumérées de bas en haut :
1, Zone à Harpoceras (Lioceras) Murchisonae; 2, Z. à Harp. concavum; 3, Z. à Sonninia Sowerbyi; 4, Z. à Sphaeroceras Sauzei; 5, Z. à Sonninia (Witchellia) Romani; 6, Z. à Coeloceras Humphriesianum; 7, Z. à Cosmoceras Garantianum.
Les zones 1 et 2 forment l'aalénien (d'Aalen en Souabe).
A. de Lapparent, Abrégé de géologie,1886, pp. 263-264. 2. L'origine marine de la formation lorraine est attestée par des fossiles fréquents, parfois même nombreux, qui la datent avec certitude : elle remonte au Lias supérieur, le mur étant toarcien et le toit aalénien.
Encyclopédie de la Pléiade, La Terre, 1959, p. 845. ÉTYMOL. − 1886, sup. ex. 1. Dér. du nom de la ville d'Aalen, en Bade-Wurtemberg. |