| ![]() ![]() ![]() ![]() -STHÉNIE, élém. formant Élém. tiré du gr. σ
θ
ε
́
ν
ο
ς « force, vigueur », entrant dans la constr. de qq. subst. fém. appartenant gén. au vocab. de la méd.: callisthénie , rare. Ensemble des exercices de gymnastique particulièrement adaptés à l'éducation physique de la femme. Le sport, j'ai tout pratiqué, y compris les nages de style, la callisthénie et le tapis avec un clown de Médrano (Arnoux, Gentilsh. ceinture, 1928, p. 158). hypersthénie , méd. Accroissement, développement des forces d'un organe, de l'activité d'une fonction. Dans quelques cas rares il s'agit au contraire d'hypersthénie gastrique, suivant le mot de M. Robin (Janet, Obsess. et psychasth., t. 1, 1903, p. 413). hyposthénie , méd. ,,Diminution des forces`` (Littré). névrosthénie , méd. Excitation nerveuse excessive. Rien ne vaut que par la forme du dire. Et cette forme, si belle que les plus parfaits des véritables dandies ont frissonné, jusqu'à la névrosthénie, de l'amour des phrases (...) on l'explique, on la démonte (Barrès, Barbares, 1888, p. 81). Rem. Empr. au gr., v. asthénie qui a servi à constr. myasthénie*, neurasthénie*, psychasthénie*. Prononc.: [-steni]. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 21. − Quem. DDL t. 12 (s.v. hypersthénie). |