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ÉVANGÉLIQUE, adj.
A.− De l'Évangile, qui s'y rapporte; qui y est contenu. Message, parabole, récit évangélique; conseils évangéliques. Le ministère évangélique, la rédemption de Jésus-Christ n'ont d'autre but que d'apporter la paix à la terre (Dupanloup, Journal,1876, p. 103).Une femme répondant au nom évangélique de Marie (H. Bazin, Vipère,1948, p. 18).
B.− Conforme à la doctrine de l'Évangile; qui porte le témoignage de l'Évangile. Homme évangélique; charité, douceur évangélique. La sainteté de la vie, la pauvreté évangélique, la charité de Jésus-Christ (Chateaubr., Génie,t. 2, 1803, p. 376).Les mœurs évangéliques telles qu'elles devoient exister du temps des apôtres dans les communautés chrétiennes (Staël, Allemagne,t. 5, 1810, p. 55):
Je lui parlais de l'impossibilité de mener dans le monde la vie parfaite, la vie évangélique parce que le monde vit selon la nature et que l'Évangile met la nature en croix. Il me répondait : « Le monde est un naufrage. Dieu veut nous sauver du naufrage. » Green, Journal,1942, p. 190.
C.− Qui appartient ou se réfère à la religion protestante, dans laquelle l'Évangile a une place prépondérante. Église évangélique luthérienne. Une dispense signée du docteur Martin Luther et de sept autres théologiens évangéliques assemblés à Wittemberg (Montalembert, Ste Élisabeth,1836, p. 357).Il devint temple protestant du culte évangélique anglican (Vigny, Mém. inéd.,1863, p. 177).
Emploi subst. Les premiers réformateurs s'intitulèrent (...) « évangéliques », et les seconds « réformés » (J. de Maistre, Pape,1819, p. 340).
Prononc. et Orth. : [evɑ ̃ ʒelik]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1295 « qui se rapporte à l'Évangile » l'istoire uvangelique (Guyart Desmoulins, ap. Berger, Bibl. fr. au moyen-âge, p. 172); 2. 1576 « qui appartient à la religion réformée » ici subst. (Regnier de La Planche, Hist. de l'Estat de France, I, 78 ds Hug.). Empr. au lat. chrét. euangelicus « de l'évangile », lui-même du gr. ε υ ̓ α γ γ ε λ ι κ ο ́ ς de même sens. Fréq. abs. littér. : 372. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 722, b) 341; xxes. : a) 431, b) 523.
DÉR.
Évangéliquement, adv.,rare. D'une manière évangélique, conformément à l'Évangile. Vivre évangéliquement. Il pardonnera et il aura évangéliquement raison (Huysmans, Oblat,t. 2, 1903, p. 62). [evɑ ̃ ʒelikmɑ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. 1reattest. 1558 (S. Fontaine, Histoire catholique, 193ads Fr. mod. t. 6, p. 61); de évangélique, étymol. 1, suff. -ment2*. Fréq. abs. littér. : 1.