| ÉRAFLURE, subst. fém. Écorchure légère, entaille superficielle. Éraflure au bras. (Quasi-)synon. égratignure.Je lavai le linge de mon éraflure devenue plaie (Chateaubr., Mém.,t. 1, 1848, p. 420).Le faux lambris de chêne, égratigné d'éraflures plâtreuses (Zola, Joie de vivre,1884, p. 815).La blessure n'était presque rien, une simple éraflure du cuir chevelu, qui avait saigné beaucoup (Zola, Débâcle,1892, p. 357):« Je me couchais entre les caisses à chaque fusillade. Mais j'ai tout de même écopé un peu. »
− « Écopé? »
− « Oui », dit-elle en riant. « Un rien, une éraflure. »
Elle désignait, sous les côtes, au pli de la taille, une cicatrice soyeuse.
Martin du G., Thib.,Belle sais., 1923, p. 974. Prononc. et Orth. : [eʀ
ɑfly:ʀ] ou [-a-]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1671 erafleure (Pomey). Dér. du rad. de érafler*; suff. -ure*. Fréq. abs. littér. : 37. |