| ÉQUIVOQUER, verbe intrans. A.− Vieilli. User d'équivoque pour tromper, entretenir l'équivoque : 1. C'est la règle étroite qui fait naître l'équivoque. Pourquoi le droit est-il la science de l'équivoque? C'est qu'on y est limité de toutes parts par des formules. Pourquoi a-t-on tant équivoqué au Moyen Âge? C'est qu'Aristote était là.
Renan, Avenir sc.,1890, p. 59. B.− Fam. Dire involontairement un mot pour un autre : 2. ... l'Ambigu (...) avait succédé au théâtre Audinot. C'était d'abord un spectacle de marionnettes, puis un théâtre d'enfants, dont la devise équivoquait sur le nom du directeur : « Sicut infantes audi nos ».
Nerval, Bohême gal.,1855, p. 255. Rem. On rencontre ds la docum. le part. passé en emploi adj. équivoqué, ée. Rime équivoquée. Synon. rime équivoque (cf. Larbaud, Journal, 1934, p. 337). Prononc. et Orth. : [ekivɔke]. Ds Ac. 1694-1932, cf. équi-. Étymol. et Hist. 1520 « rendre équivoque » (J. Fabri, Rhétor. ds Delb. Rec. ds DG : equivoquer ses termes). Dér. de équivoque*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 10. |