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ÉQUILATÉRAL, ALE, AUX, adj.
GÉOM. [En parlant d'une figure géom.] Dont tous les côtés sont égaux. Dans un triangle équilatéral chaque sommet est sur la médiatrice du côté opposé (Mathématiques, Classe de 5e, Paris, Bordas, 1960).L'« Astrolabe » que A. Claude imagina en 1899 (...) utilise un prisme équilatéral pour dévier deux faisceaux incidents (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 520).
Rem. On rencontre ds la docum. un emploi métaph., p. plaisant. fam. de équilatéral au sens de « complètement égal, tout à fait indifférent (comme le côté que l'on choisit dans un triangle équilatéral) ». « M'ennuyer? Qu'est-ce que vous voulez que ça me fiche? Voilà qui m'est équilatéral » (Proust, Prisonn., 1922, p. 332).
Prononc. et Orth. : [ekɥilateʀal], masc. plur. [-o]. Passy 1914 transcrit [eki-] et Barbeau-Rodhe 1930 admet cette prononc. à côté de [ekɥi-]; cf. équi-. Le mot est admis ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1529 superficie ou plaine equilateralle (Geofroy Tory, Champ fleury, L. II, 18 vods Hug.). Empr. au lat. aequilateralis « équilatéral ». Fréq. abs. littér. : 11. Bbg. Sain. Lang. par 1920, p. 447.