| ![]() ![]() ![]() ![]() ÉPINETTE2, subst. fém. A.− ÉCON. RURALE. Cage en osier, quelquefois en bois, divisée en compartiments dans chacun desquels on enferme les volailles que l'on veut engraisser. Synon. mue.Un système de gavage analogue à celui des volailles mises dans une épinette (Rolland, J.-Chr.,Révolte, 1907, p. 575). − P. compar. Des petits jeunes gens qui gloussent dans les corridors de l'opéra, comme des poulets en épinette (Balzac, Mais. Nucingen,1838, p. 611). − P. métaph. Former un jeune homme pris sur les lieux, c'est souvent nourrir une ingratitude à l'épinette (Balzac, Paysans,1844-50, p. 123). B.− PÊCHE. Hameçon fait avec des épines d'arbres. Pêche à l'épinette (cf. Baudr.Pêches1827, Ac. Compl. 1842). Rem. Attesté aussi ds Besch. 1845, Guérin 1892, DG, Nouv. Lar. ill.-Lar. Lang. fr. Prononc. : [epinεt]. Étymol. et Hist. 1. xiiies. « buisson épineux » (Romances et pastourelles, éd. K. Bartsch, II, 8, 26); 2. 1736 « cage où l'on met une volaille pour l'engraisser » (Liger, Nouv. maison rustique, Paris, t. 1, p. 113 [ds l'éd. de 1732 d'apr. FEW t. 12, p. 177a, s.v. spina]); 3. 1769 « hameçon » (Duhamel du Monceau, Traité gén. des pêches, Paris, t. 1, 1resection, p. 64a: la pêche aux épines, qu'on appelle Epinette). Dér. de épine*; suff. -ette*. Au sens 2, peut-être dér. de épiner* « entourer de branches épineuses » (cf. EWFS2). Fréq. abs. littér. : 2. |