| ÉPILOBE, subst. masc. BOT. Plante vivace répandue dans les lieux humides des régions tempérées et froides, ayant pour variété principale l'épilobe à épi/à feuilles étroites caractérisé par sa haute taille, ses grandes fleurs rose violacé disposées en longue grappe. Synon. laurier de Saint Antoine, osier fleuri.Le plantain déroulait sa dentelle au bord des eaux dormantes, que l'épilobe étoilait de ses fleurs violettes (France, Balth.,Ab., 1889, p. 189).Les branches des arbustes (...) ne cédant la rive qu'aux grands épilobes ou lauriers de Saint-Antoine (Gide, Si le grain,1924, p. 396).Prononc. : [epilɔb]. Étymol. et Hist. 1786 (Encyclop. méthod. Bot. t. 2). Empr. au lat. sc. épilobium (1770, Linné, Syst. nat. regn. veg., p. 264); composé du gr. ε
̓
π
ι
́ « sur » et de λ
ο
β
λ
ο
́
ς « lobe, bout d'oreille ». Fréq. abs. littér. : 6. |