| ÉPHÈDRE, subst. masc. BOT. Arbrisseau à fleur jaune verdâtre à baies rouges comestibles (cf. Huysmans, Oblat, t. 1, 1903, p. 104). Rem. On rencontre ds la docum. le subst. fém. plur. éphédrées. Espèce de conifère dont le type est l'éphèdre. On trouve une nouvelle preuve de cette disposition particulière à l'expansion d'une même famille en espèces variées dans ce fait, que les conifères et les éphédrées de l'Europe actuelle, au nombre de vingt-cinq, sont représentées par cent vingt espèces au moins du terrain houiller, appartenant aux gymnospermes et très diverses d'aspect (Ad. Brongniart, Graines foss., 1876, p. 5). Prononc. et Orth. Dernière transcr. ds DG : é-fèdr'. Le mot est admis sous sa forme fr. ds Ac. 1762 et 1798. Nouv. Lar. ill. et Lar 20eenregistrent éphèdre ou ephedra; Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr. uniquement éphédra [efedʀa] nom invariable. Étymol. et Hist. 1752 (Trév. Suppl.). Empr. au lat. class.ephedra, lui-même du gr. ε
̓
φ
ε
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δ
ρ
α (v. André Bot.); cf. lat. sc. ephedra (Tournefort Bot. 1694, p. 513). |