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ÉPERONNÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de éperonner*.
II.− Adjectif
A.− [En parlant de chaussures et p. méton. de la pers. qui les porte] Qui est muni d'éperons. Ses pieds en bottes vernies et éperonnées (Soulié, Mém. diable,t. 1, 1837, p. 27):
Élégant jusqu'à la fin, botté et éperonné jusqu'au dernier jour, il [Alphonse XII] s'était rendu là pour s'y éteindre d'une façon discrète et solitaire. Loti, Reflets sur la sombre route,1899, p. 115.
B.− ANAT., BOT., ZOOL. Qui est muni d'éperons (cf. éperon B).Fleur, corolle éperonnée (Ac. 1932). Quand la cystite est d'origine bilharzienne, on trouve facilement les grands œufs éperonnés caractéristiques (Brumpt dsNouv. Traité Méd.,fasc. 5, 1, 1924, p. 393).
Rem. On rencontre ds la docum. une attest. de l'adj. éperonnaillé avec une valeur péj. [Des] jeunes gens de Paris, tous musqués haut cravatés, bottés, éperonnaillés (Balzac, Fille yeux d'or, 1835, p. 363).
Prononc. et Orth. : [epʀ ɔne]. Var. cour. [εpʀ ɔne] ds Warn. 1968. Cf. éperon. L'adj. est admis ds Ac. 1694-1932. Il est plus attesté que l'inf. éperonner. Fréq. abs. littér. : 71.