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ÉPAULÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst.
I.− Part. passé de épauler*.
II.− Adjectif
A.− Vx. [En parlant d'un quadrupède, et en partic. d'un cheval] Dont l'épaule a été rompue, démise, ou qui a été blessé à l'épaule. Ce maquignon a toujours des bêtes épaulées (Ac.1835, 1878).[Corneille, baissant la tête :] Oui, monseigneur, fatigué à en mourir... Un bœuf épaulé, comme on dit aux champs, qui ne peut tirer qu'à moitié (G. d'Esparbès, Chevauchée Gd S.,1937, p. 193).
Au fig. ,,On appelle une fille qui s'est déshonorée, une bête épaulée. On l'a trompé, on lui a donné en mariage une bête épaulée. On dit aussi familièrement d'une personne qui est absolument sans esprit, que c'est une bête épaulée`` (Ac. 1835).
B.− Qui rappelle l'épaule ou qui est en rapport avec elle.
1. [En parlant d'un fusil, d'une carabine] Dont le talon de la crosse est appliqué au creux de l'épaule pour tirer. Quelques Feldgrau les attendaient, en demi-cercle, deux ou trois l'arme épaulée (Romains, Hommes bonne vol.,1938, p. 62).
2. [En parlant d'une arbalète] Qui est placé au creux de l'épaule. « Mal épaulé, je vous dis... Cette arbalète n'est pas en place... » (A. Daudet, Tartarin Alpes,1885, p. 77).
C.− P. ext.
1. [En parlant d'un inanimé concret] ARCHIT. Dont la poussée dans la construction est amortie par une maçonnerie massive :
1. La voûte centrale, enserrée par les entretoises posées entre elle et la maçonnerie bien épaulée, et par les voûtains latéraux, ne peut se déformer dans aucun sens. Viollet-Le-Duc, Entretiens sur l'archit.,1872, p. 96.
2. [En parlant d'une pers.] Appuyé de l'épaule contre quelque chose :
2. Il faut les voir [les Japonaises], à demi couchées de côté (...) ou bien épaulées à un paravent... E. de Goncourt, La Maison d'un artiste,1881, p. 206.
III.− Subst. masc., HALTÉROPHILIE. Mouvement consistant à amener la barre d'un seul temps à hauteur des épaules :
3. Premier temps : épaulé. Mains en pronation. La barre doit, en un seul temps, monter à la hauteur des épaules. L'athlète peut fléchir sur ses jambes ou se fendre. Jeux et sp.,1968, p. 1289.
Prononc. : [epole]. Fréq. abs. littér. : 17.
COMP. Épaulé-jeté, subst. masc., haltérophilie. Mouvement en deux temps dont le premier consiste à amener la barre d'un seul temps à hauteur des épaules et le second à élever la barre jusqu'à complète extension des bras. Maintenant (...) s'amorce une compétition réservée aux espoirs poids moyens (...) en trois mouvements classiques : développé, arraché, épaulé-jeté (Arnoux, Paris, 1939, p. 204). [epoleʒ əte]. 1reattest. 1939 id.; composé de épaulé, part. passé subst. de épauler*, et de jeté, part. passé subst. de jeter*.