| ![]() ![]() ![]() ![]() ÉPATÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de épater*. II.− Emploi adj. A.− [En parlant de qqc.] Qui a une allure massive. Une large avenue d'ormeaux à feuillage épaté et touffu, avec des branches robustes partant exprès d'en bas comme pour y suspendre la musette? (Flaub., Champs et grèves,1848, p. 166).La ville s'élevait peu à peu et nous montrait ses phares, son palais lourdement épaté sur la languette de terre (Du camp, Nil,1854, p. 5). − Spéc. [En parlant d'une partie du corps] Qui est large et aplati. Nez épaté : Dans les figures épatées ou, au contraire, anguleuses et affûtées, luisantes comme des sous, on dirait que les yeux sont des billes d'ivoire et d'onyx.
Barbusse, Le Feu,1916, p. 51. B.− Au fig., fam. [En parlant de qqn] Qui manifeste un étonnement admiratif. Un air épaté (Rob.). Il est parfois émerveillé, mais épaté, jamais (Morand, Bucarest,1935, p. 287). Fréq. abs. littér. : 73. Bbg. Laurent (P.). Contribution à l'hist. du lex. fr. Romania. 1925, t. 51, pp. 32-45. |