| ![]() ![]() ![]() ![]() ÉMASCULÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de émasculer*. II.− Adj. [En parlant d'un homme ou d'un animal mâle] Qui est privé des organes de la reproduction : Parmi tant de vie, d'amour et de joie, le chapon erre seul. Émasculé, chargé de chairs succulentes qui le font tuer de bonne heure, honni par les coqs, méprisé des poules...
Pesquidoux, Chez nous,1921, p. 247. − Au fig. Qui est privé de sa force, affaibli, efféminé. Ils ont (...) aidé à faire du catholicisme ce qu'il est devenu, ce quelque chose d'émasculé, d'hybride, de mol (Huysmans, Oblat,t. 1, 1903, p. 200).Il [le théâtre de Racine] refuse (...) cette forme bâtarde, émasculée du théâtre : le dialogue, exercice de virtuosité (Vilar, Tradition théâtr.,1963, p. 89). Rem. On rencontre ds la docum. émasculé, subst. masc. au fig. Homme privé de sa virilité. Tu blâmes en eux l'expression de leur force. Et tu installes des émasculés à la tête de ton empire (Saint-Exup., Citad., 1944, p. 565). Fréq. abs. littér. : 9. |