| ÉMÉTISER, verbe trans. PHARM., vieilli. Ajouter un émétique à une préparation pharmacologique ou médicamenteuse. Émétiser une tisane (Ac.1932).Rem. La docum. atteste a) L'emploi adj. du part. passé émétisé. [En parlant d'une préparation] À laquelle on a ajouté un émétique. Louise revint avec un vase plein d'eau émétisée. J'en fis boire à Suzanne (Du Camp, Mém. suic., 1853, p. 194). b) L'emploi adj. du part. prés. émétisant. Qui a des propriétés vomitives. Il conviendra de s'abstenir de la médication émétisante (Teissier ds Nouv. Traité Méd., fasc. 2, 1928, p. 216). P. anal. La chaleur émétisante que lui avait communiquée sa plume prenait de l'intensité (Balzac, Melmoth, 1835, p. 328). Prononc. et Orth. : [emetize], émétise [emeti:z]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. 1760, 21 nov. « mêler de l'émétique à une boisson; traiter un malade par un émétique » (Diderot, Let. à S. Volland, II, 197 ds Quem. Fichier). Dér. du rad. de émétique*; suff. -iser*. Fréq. abs. littér. : 1. |