| ![]() ![]() ![]() ![]() ÉLANCÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de élancer*. II.− Emploi adj. A.− Qui est allongé et fin (verticalement ou horizontalement). Peupliers élancés; étrave, colonne élancée; arbre au tronc élancé. Synon. délié, fin, svelte; anton. court, massif, ramassé.La proue élancée du bateau de Don Rodrigue (Claudel, Soulier,1929, 1repart., 2ejournée, 6, p. 1014).De grandes villas (...) dont les jardins aux arbres élancés et ployants ont atteint l'âge mélancolique (Romains, Hommes bonne vol.,1939, p. 113). − P. anal. [En parlant d'une pers. mince de corps] Taille, silhouette élancée. Synon. fin, svelte; anton. courtaud, trapu, ramassé.Du bel adolescent blond, élancé, musclé qu'il était, elle avait fait un vieillard sec comme une branche d'arbre (Peisson, Parti Liverpool,1932, p. 14).Mais, en dépit de sa retenue, ses membres élancés trahissaient l'élasticité de la jeunesse (Martin du G., Thib.,Été, 1936, p. 363).Il n'était pas grand comme Yves; un peu tassé. Mince, sans être élancé (Drieu La Roch., Rêv. bourg.,1939, p. 297). B.− HÉRALD. ,,Cerf élancé. Cerf courant`` (Littré). Rem. On rencontre ds la docum. des ex. du subst. fém. élancée (cf. lancée, subst. fém.). (Quasi-)synon. de élan ou de élancement. Des élancées de cette nature ne sont pas rares dans l'œuvre d'Exaudet (La Laurencie, Éc. fr. violon, 1923, p. 172). C'est ce qui manque le plus à la France que cette élancée vers un autre ordre, que ce nouveau départ-allègre vers demain (L'Œuvre, 3 déc. 1941). Fréq. abs. littér. : 467. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 931, b) 762; xxes. : a) 664, b) 382. Bbg. Duch. Beauté 1960, p. 153. |