| ÉDULCORATION, subst. fém. A.− PHARM. Action d'édulcorer; p. méton. résultat de cette action. Édulcoration des tisanes. B.− Au fig. Action d'adoucir la vigueur d'un être ou d'une chose; p. méton. résultat de cette action. Ce qui fait dorénavant problème, ce n'est plus l'exagération d'une affection fixée à contre-temps, mais son adoucissement et son édulcoration dans les « sentiments de tristesse » (J. Vuillemin, Essai signif. mort,1949, p. 110). − En partic., domaine de la production littér.Édulcoration d'un livre. Courte fut la durée [la carrière] de Raymond (1851) [de M. A. Thomas], édulcoration romanesque et nigaude de l'histoire du Masque de Fer (Willy, Notes sans portées,1896, p. 168). Prononc. et Orth. : [edylkɔ
ʀasjɔ
̃]. Ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1620 (Les Elements de chimie de Maistre Jean Beguin d'apr. L. Tolmer ds Fr. mod., t. 14, 1946, p. 285); av. 1868 au fig. (Cormenin ds Lar. 19e). Dér. du rad. de édulcorer*; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 1. |