| * Dans l'article "ÉDILITÉ,, subst. fém." ÉDILITÉ, subst. fém. A.− HIST. ROMAINE. Charge, fonction d'édile. Tout jeune encore (...), il [le jeune Scipion] demanda l'édilité (Michelet, Hist. romaine,t. 2, 1831, p. 35). B.− Moderne 1. Charge, fonction de conseiller municipal, généralement dans les grandes villes. Le candidat de môsieur le maire (...) le plus capable (...) d'exercer la magistrature de l'édilité (Balzac, Pts bourg.,1850, p. 111). 2. P. méton. Ensemble de conseillers municipaux; service municipal s'occupant plus particulièrement d'aménagements urbains, de l'entretien des rues, des édifices. Tout Paris se métamorphose Grâce aux soins de l'édilité (Pommier, Paris,1866, p. 199). − Loc. adj. D'édilité. Qui concerne ce service municipal, ses attributions, ses réalisations. Travaux d'édilité. Joseph Lacrisse ignorait absolument toutes les questions d'édilité (France, M. Bergeret,1901, p. 319). Prononc. et Orth. : [edilite]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. xves. hist. romaine (J. Daudain, Trad. des rem. de fort. de Petr., Ars. 2671, fo49 rods Gdf. Compl.); 2. 1838 désigne une magistrature moderne (Ac. Compl. 1842). Empr. au lat. class.ædilitas, -atis « charge d'édile ». Fréq. abs. littér. : 10. DÉR. Édilitaire, adj.Relatif aux conseillers municipaux, à leurs attributions. Réglementations édilitaires (Le Corbusier, Charte Ath.,1957, p. 22).− [edilitε:ʀ] − 1reattest. 1875 (Le Temps, 5 mars, 3epage, 4ecol. ds Littré Suppl.); du rad. de édilité « magistrature municipale », suff. -aire*. |