| ÉCORCHERIE, subst. fém. Vx. Endroit où l'on écorche les bêtes (de boucherie). Envoyer un cheval, un chien à l'écorcherie (Ac. 1798-1932). Synon. abattoir, tuerie (vx).Le quai avec ses mille boutiques et ses écorcheries saignantes (Hugo, N.-D. Paris,1832, p. 154):La grande boucherie, située près du Châtelet, et l'écorcherie, qui était auprès du grand pont, furent démolies. Le Roi ordonna que, pour la propreté et l'embellissement de Paris, il serait construit quatre nouvelles boucheries.
Barante, Hist. des ducs de Bourgogne,t. 4, 1824, p. 99. Prononc. et Orth. : [ekɔ
ʀ
ʃ
ə
ʀi]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Av. 1320 « lieu où l'on écorche les bêtes de boucherie » (G. de Paris, Les rues de Paris, 529 ds Fabliaux, éd. Barbazan et Méon, t. 2, p. 274 : La rue de l'Escorcherie), ,,vx`` ds Lar. Lang. fr. Dér. du rad. de écorcher*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 8. |