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ÉCONOME2, adj.
A.− Qui administre sagement, en limitant la dépense; qui dépense avec circonspection et, de ce fait, réalise éventuellement des économies. Il était bon père, il était bon époux, il était économe, il administrait proprement sa fortune (Mille, Barnavaux,1908, p. 225):
1. Je ferai sans doute une mauvaise femme, je suis trop dépensière. (...) j'avais moins d'argent que cette grosse Agathe, qui est économe, et entasse ses écus comme une pie. Elle avait deux cents francs! moi, mon pauvre ami, je n'ai que cinquante écus. Balzac, Le Père Goriot,1835, p. 109.
2. Ce sage vieillard [Fleury] dirigea les affaires avec prudence. Il y eut, pendant quinze ans, une administration intelligente, économe, qui remit les finances à flot et rétablit la prospérité dans le royaume... Bainville, Histoire de France,t. 1, 1924, p. 278.
P. ell., emploi subst. Le plus riche des hommes, c'est l'économe; le plus pauvre, c'est l'avare (Chamfort, Max. et pens.,1794, p. 33).
B.− P. ext. (Être) économe de qqc.Soyons plus économe de nos pas, et ne gaspillons pas notre bonne volonté sans profit pour personne (Amiel, Journal,1866, p. 470).Économe de son intérêt (Alain, Propos,1923, p. 470).
Prononc. et Orth. Cf. économe1. Étymol. et Hist. 1. 1690 « qui gère sagement son patrimoine; qui regarde à la dépense » (Fur.); 2. 1810 fig. économe du temps (Staël, Allemagne, t. 5, p. 33). Emploi adj. de économe1*.
STAT. − Économe1 et 2. Fréq. abs. littér. : 343. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 408, b) 643; xxes. : a) 713, b) 336.