| ![]() ![]() ![]() ![]() ÉCLOS, OSE, part. passé et adj. I.− Part. passé de éclore*. II.− Emplois adj. A.− [En parlant d'un animal ovipare] Qui est sorti de l'œuf. La cane (...) jette par-dessus bord les canetons éclos, et ceux-ci, à peine l'onde touchée, s'ébattent en nasillant de joie (Pesquidoux, Chez nous,1921, p. 251). − P. métaph. [En parlant d'un enfant] Mal éclos. Qui n'a pas atteint un développement suffisant. [Mettre] un fusil entre les mains d'un moutard mal éclos (Huysmans, Art mod.,1883, p. 9): ... comme un enfant de quatorze ans, je restais encore indécis, disponible; (...) je pris conscience de moi-même : je m'apparus replié, mal éclos, plein d'attente, assez peu soucieux d'autrui, médiocrement entreprenant...
Gide, La Porte étroite,1909, p. 506. B.− P. ext. [En parlant d'une fleur] Qui est ouverte, déployée. Ses lèvres lactées Riaient et s'entr'ouvraient comme une fleur éclose (Péguy, Ève,1913, p. 816). Prononc. et Orth. : [eklo], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1694-1878. Fréq. abs. littér. : 377. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 692, b) 841; xxes. : a) 494, b) 263. |